MU a-t-il trouvé le bon modèle économique ?

Manchester United, le club de football le plus riche du monde, annonce une hausse de 48% de son bénéfice pour 2001/2002 alors que plusieurs clubs sont entrés dans un processus de récession.

Par les temps qui courent, certains pourraient croire que Manchester United fait preuve d’arrogance en publiant des résultats incroyables alors que la plupart des clubs du vieux continent perdent de l’argent.

Et pourtant MU n’a rien gagné cette année. Il a même perdu sa couronne de roi d’Angleterre après trois titres consécutifs. De revers en revers, les résultats financiers auraient dû aller de pair. Et bien non. Le club mancunien a fait état d’un bénéfice avant impôt de 32,3 millions de livres (50,26 millions de dollars) sur l’exercice clos au 31 juillet. Un bénéfice supérieur aux estimations qui tournaient autour de 31,5 millions. Le chiffre d’affaires a augmenté de 13% à 146,1 millions de livres.

Alors que la masse salariale, 70 millions de livres, a augmenté de 40 à 48% du chiffre d’affaires, les Red Devils ont limité la casse avec les transferts de joueurs. Ce poste a rapporté 17,4 millions de livres contre 2,2 millions l’année précédente. Toutefois, ces chiffres ne comprennent pas le transfert record outre-Manche de Rio Ferdinand pour 30 millions de livres et un salaire hebdomadaire de 90.000 livres.
Quelques chiffres

1.813.000 : affluence totale lors des 27 matches disputés à Old Trafford en 2001-2002
56,3 millions de livres : recettes générés par les rencontres à domicile (billetterie, restauration, etc.)
51,9 millions de livres : recettes issues des droits TV (31,2 millions en 2000-2001)
26,3 millions de livres : recettes sponsoring
11,4 millions de livres : recettes merchandising

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