Michel Platini a fait ses adieux au Conseil fédéral

Michel Platini, élu le 26 janvier à la présidence de l’Union européenne de football (UEFA), a fait vendredi ses adieux au Conseil fédéral de la Fédération française de football, où il siégeait jusqu’ici en sa qualité de vice-président de la FFF. C’est au coeur de cette fédération que j’ai appris des valeurs, une philosophie du football que je conçois, ni angélique, ni rêveur, a déclaré Michel Platini. Mais le football est un jeu, toute l’économie doit venir de ce jeu-là. Tout ne doit pas dépendre de l’économie.

Le nouveau président de l’UEFA a ensuite remercié tour à tour Jean Virbeke, président de la Ligue d’Ile de France, qui a tout fait pour qu'(il) vienne au Conseil fédéral, l’ancien président de la FFF Claude Simonet, qui (lui) a laissé sa place au comité exécutif de l’UEFA, effectuant un gros sacrifice, et la FFF qui l’a soutenu et aidé à vivre une aventure exceptionnelle.

Je suis un homme libre, serein et je ne changerai jamais, a conclu Michel Platini.

Avant d’ouvrir la séance, Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, avait tenu à saluer ce moment historique.

La victoire de Michel Platini est celle du meilleur d’entre nous, a déclaré M. Escalettes. Au-delà de la joie, c’est la fierté qui domine. Tu resteras des nôtres et nous penserons toujours que c’est un peu autour de cette table (du Conseil fédéral) que tu a appris les grandeurs et les vicissitudes de la vie de dirigeant.

Reste toi-même, lui a ensuite conseillé le président de la FFF. Va au bout de tes idées. Hâte-toi lentement, cultive la patience car tu t’attaques à une montagne.

L’essentiel pour la Fédération française était de redorer son image, a conclu M. Escalettes. Tout le monde y a participé. Ceux qui ont restauré l’économique, ceux qui ont construit cette maison (le nouveau siège au 87 boulevard de Grenelle à Paris), ceux qui ont été au rendez-vous du 9 juillet (finale du Mondial-2006). Et maintenant, toi Michel, tu donnes le coup de projecteur final sur cette maison qui a engendré un Jules Rimet, un Jacques Georges et aujourd’hui un Michel Platini.

Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a affirmé que le foot pro était derrière Michel, espérant que grâce à lui, les piliers du modèle français, la rigueur dans la gestion, la formation, la solidarité deviendront le modèle européen.

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