Le Bayern veut plus de contrôle

Le président du Bayern Munich, Karl-Heinz Rummenigge, a espéré dans la presse dimanche que l’UEFA mette en place un contrôle des budgets des clubs, prévenant que la crise économique pouvait avoir un effet domino sur le football. Le président de l’UEFA, Michel Platini, m’a interrogé et je lui ai dit que nous avions besoin d’un contrôle des coûts. Il faudrait que les clubs ne puissent pas consacrer plus de 50% de leur budget aux salaires, a expliqué Rummenigge à l’édition dominicale du quotidien Die Welt. Il y a en ce moment des salaires qui sont irrationnellement élevés. Si nous nous décidions à intervenir, on aurait du jour au lendemain une régularisation de la concurrence et les clubs seraient obligés de fonctionner en dégageant des profits, a souligné le dirigeant bavarois.

L’ancien international s’est dit favorable à l’instauration d’une licence pour les clubs participant à la Ligue des champions : En début de compétition, les 32 clubs engagés devraient faire parvenir les documents montrant qu’ils respectent des critères établis.

S’il s’est montré optimiste pour le football allemand (les clubs fonctionnent de façon très rationnelle) malgré la crise économique, le président du Bayern s’est dit plus réservé sur le sort des clubs étrangers. Même à Chelsea, on a compris que la situation était sérieuse (…) Nous cherchons à être prudents, car lorsqu’un grand club volera en éclats, le danger est qu’un effet domino se propage à tout le football, a-t-il prévenu.

Rummenigge a ainsi expliqué que l’acquisition d’un joueur comme Mario Gomez, que son club Stuttgart estimait l’été dernier à 30 millions d’euros, n’était pas une opération faisable pour le Bayern. Le fait que nous nous intéressons à Ivica Olic (dont le contrat avec Hambourg expire en fin de saison) montre que nous avons tiré les conséquences de la situation actuelle, a-t-il conclu.

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