PSG: Boulogne demande 100.000 euros

Le député-maire (UMP) de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, demande 100.000 euros au Paris SG afin de rembourser les frais occasionnés par les supporters du PSG dimanche après-midi, peu avant le match PSG-Marseille de la 28e journée de Ligue 1.

Au café qui fait l’angle de la route de la Reine et de l’avenue Victor-Hugo, des supporters du PSG ivres ont insulté des passants et tenu des propos racistes, a raconté à l’AFP le maire de la commune limitrophe du Parc des Princes.

Vers 17h00, ils ont renversé des poubelles sur la chaussée de la route de la Reine, et la police a chargé avec des chevaux, a-t-il poursuivi. Il a fallu mobiliser une vingtaine d’employés municipaux, trois véhicules, pour trois heures de nettoyage, avec la route fermée.

100.000 euros serait un minimum, a estimé M. Baguet, qui réclame également le remboursement des caméras de vidéo protection installées par la Ville de Boulogne-Billancourt et payés ni par le PSG ni par la Ligue de foot mais par les seuls Boulonnais.

Le député-maire avait demandé au préfet de police, en vain, que ce match, considéré comme le clasico du championnat et opposant les clubs classés 2e et 3e, soit organisé de jour ou délocalisé au Stade de France pour des raisons de sécurité.

Le préfet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda, a indiqué à l’AFP que le dispositif mis en place dans les Hauts-de-Seine était adapté à la situation et qu’en plus des moyens départementaux il y avait deux compagnies de CRS permettant de sécuriser le périmètre confié au département des Hauts-de-Seine.

Concernant les incidents relatés par le maire de Boulogne il a indiqué que des CRS se sont positionnés devant le bar du boulevard de la Reine au moment où le bus des joueurs Marseillais allait passer pour contenir et repousser les personnes qui se trouvaient devant le bar. Selon le préfet, les policiers ont été accueillis par des quolibets et il y a eu des jets de projectiles. Il y a eu deux poubelles renversées et un scooter ainsi que des jets de détritus et de canettes sur la voie publique.

Il n’y a pas eu de blessés, a-t-il précisé, et deux individus ont été placés en garde à vue, estimant qu’on ne pouvait pas parler de dégâts importants et de trouble à l’ordre public.

De son côté, la préfecture de police de Paris a regretté que la mairie de Boulogne n’ait pas pris les arrêtés d’interdiction de vente de boisson à emporter.

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