OL-Betclic : Refus de la LFP

La commission d’appel de la Ligue de football professionnel (LFP) a rejeté vendredi l’appel de Lyon et Betclic, qui voulaient faire figurer le nom de cette société de paris en ligne sur le maillot de l’OL, en contradiction avec la loi, a-t-on appris de source proche du dossier.

L’appel des avocats lyonnais et de Betclic a été jugé irrecevable car déposé hors délai.

L’Olympique lyonnais a choisi comme partenaire une société de paris en ligne, Betclic, dont le nom était déjà visible sur les tenues lors de la Coupe de la Paix, tournoi de pré-saison disputé en Espagne fin juillet, puis lors d’un match amical en Andalousie contre le FC Séville.

Mais la loi sur l’ouverture des paris en ligne à la concurrence n’entrera en application que le 1er janvier 2010 au plus tôt, car le cadre législatif et réglementaire français n’est pas encore opérationnel.

La commission des compétitions (COC) de la LFP n’a donc pas enregistré ce jeu de maillots lyonnais, alors que l’OL veut arborer ce maillot dès samedi au Mans lors de la 1re journée de championnat.

L’arbitre peut refuser de laisser jouer l’OL avec ce maillot, au même titre qu’un équipement non conforme (taille des crampons, couleur du short, etc.), a-t-on précisé à la LFP.

L’arbitre demandera donc aux joueurs lyonnais de changer de maillots, voire de prendre un jeu de maillots prêtés par l’adversaire si l’OL ne dispose pas de rechanges.

Nous jouerons avec notre sponsor. Vous le connaissez, vous l’avez vu, a confié l’entraîneur lyonnais Claude Puel, lors d’une conférence de presse vendredi après-midi, à la veille du déplacement de l’OL dans la Sarthe, évoquant Betclic sans le mentionner.

Betclic et l’OL ne doivent pas se mettre dans l’illégalité, quels que soient les retards à la mise en place du dispositif législatif et réglementaire, a déclaré à l’AFP le sénateur UMP François Trucy, auteur de deux rapports parlementaires sur les jeux d’argent et de hasard.

De source proche du dossier, l’OL a maintenant la possibilité de se tourner vers le le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), avant de solliciter un tribunal administratif.

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