Montpellier veut quitter la Mosson

Après les intempéries qui se sont abattues sur la région de Montpellier, Laurent Nicollin, le président délégué du MHSC, veut quitter le stade de la Mosson.

Désastre au stade de la Mosson où l’eau est passée par dessus les portes de protection, et Pelouse, vestiaire et installations ont été inondés, indique le club sur son compte Twitter. Le MHSC y a associé quatre photos où l’on voit notamment de l’eau sur le sol de la salle de presse et dans l’espace du banc des remplaçants au bord du terrain. Il y avait également de l’eau dans les installations du centre de formation et le centre médical du club. Tout ce qui était placé à moins de 1m, 1,10 m du sol a été perdu constate Jean-Pierre Massines, le stadium manager du stade. Les salons VIP, les vestiaires, tout été sous l’eau, enchaîne le président Délégué Laurent Nicollin, on pense que la pelouse est morte. Pour nous c’est l’apocalypse.

Sur RMC, Laurent Nicollin a indiqué réfléchir à un déménagement suite à ces inondations: Je ne sais pas s’il y a des politiques qui sont responsables. On laisse un stade dans une zone inondable. Qu’est-ce qu’il se serait passé si on avait reçu le PSG ou l’OM avec 36.000 spectateurs à la Mosson et qu’il y aurait eu ce déferlement de pluie ? Je n’ai pas envie d’aller en prison pour ça. Je pense qu’il faudra songer, pour des termes de sécurité et même si c’est un crève-coeur pour la Paillade, de changer de site, de lieu.

Le mauvais souvenir de 2003

Hormis le stade de la Mosson, les infrastructures sportives montpelliéraines n’ont pas souffert des fortes intempéries. Le palais des sports René-Bougnol n’a pas été touché. Les handballeurs s’y sont normalement entraîné mardi après-midi. L’Arena a été choisie par la préfecture comme centre de refuge. Elle est prête à accueillir le concert de Tal, vendredi et pourra accueillir dimanche la rencontre de Ligue des champions du MHB face à Celje. L’Altrad Stadium n’a pas été touché non plus. Il n’y a que les terrains annexes du complexe qui restait hier imbibés. Le club avait annulé l’entraînement du mardi matin du fait de l’impossibilité pour certains joueurs de se rendre sur le site.

Pour le club de football, qui évoluera à l’extérieur lors de la prochaine journée de Ligue 1, samedi 4 octobre, à Nice, avant de recevoir Lyon le dimanche 19 octobre, ce nouvel épisode météorologique rappelle des mauvais souvenirs. En 2003, Montpellier avait été contraint de reporter certaines rencontres avant d’enchaîner six matches à l’extérieur et de finir par descendre en Ligue 2. 1,5 million d’euros de travaux avaient dû être engagés pour réparer les dégâts.

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