Nice et Rennes s’en faisaient tout un monde. Finalement, les deux équipes visiteuses de Lorient et Nancy se sont imposées lors de la deuxième journée de Ligue 1 sur les nouvelles pelouses synthétiques des clubs breton et lorrain. Et si l’avantage n’était pas pour les équipes qui reçoivent ?
En Bretagne, l’OGC Nice s’est imposé 2 buts à 1. En Lorraine, le Stade Rennais l’emporté 3 à 0. Gênées les équipes visiteuses par les pelouses synthétiques ? A première vue, moins que les équipes qui recevaient. Après la rencontre Nancy-Rennes, les acteurs n’étaient pas emballés par ce revêtement dit de nouvelle génération. La pelouse n’est pas une excuse même si les appuis sont différents, que tout est différent, juge Reynald Lemaître, l’arrière gauche nancéien. Il nous fallait prendre les trois points. On s’y est mal pris, estime Chris Malonga, milieu de terrain de l’AS Nancy-Lorraine, entré en cours de match. Michaël Chrétien n’aime pas cette pelouse. C’est notre terrain, il va falloir faire avec, regrette le défenseur.Il faut s’appuyer sur cet outil de travail pour progresser et pour que ça devienne un avantage, se reprend après le joueur lorrain alors que son club a déboursé 1,5 million d’euro pour s’offrir ce nouvel équipement.
Si on avait joué sur une mauvaise pelouse, peut-être qu’on aurait eu une chance, a lâché l’entraîneur Pablo Correa. Pourtant, les Lorrains s’étaient entraînés toute la semaine à Marcel-Picot. Mais ils s’étaient montrés dubitatifs sur le type de crampons à utiliser et gênés par les rebonds, la vitesse et le comportement du ballon.
Les Rennais s’étaient également entraînés toute la semaine sur une pelouse synthétique. Malgré leur large succès, les joueurs ont fait part de leurs réserves. Je suis content de ne pas faire toute la saison là-dessus, a lâché Stéphane Dalmat. C’était un petit plus facile pour nous car on a des joueurs assez techniques. Je suis content de retrouver les pelouses dès mardi. L’entraîneur rennais Frédéric Antonetti prédit quant à lui que Nancy fera machine arrière. J’avais l’impression que c’était plus lent que sur une pelouse. Le terrain me gêne énormément, a dit le technicien. J’étais sceptique avant, je le suis encore plus après. Je vous parie que Nancy va revenir à la pelouse rapidement. Peut-être qu’il faut s’habituer. On n’a pas assez de recul. Mais moi, je n’ai pris aucun plaisir. Et ce terrain me laisse un goût d’inachevé.
On ne pourra même pas tirer de conséquences à la fin de la saison, reprend Correa. Ce se fera sur des années. Dire que ce terrain ne convient pas à Nancy, c’est n’importe quoi. Il faut s’adapter au terrain. On a joué l’alternance avec les dangers que ça comporte. L’entraîneur de l’ASNL pointe un fait important. On présente le terrain synthétique comme un avantage pour l’équipe qui reçoit. Pourtant, ses joueurs devraient alterner synthétique et gazon avec des paramètres différents à intégrer à chaque rencontre.
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