Le PSG à l’abri du fair-play financier ?

Les dirigeants du PSG ont été reçus par la Commission de l’UEFA chargée de veiller au respect du fair-play financier. L’occasion pour eux de défendre le contrat polémique avec QTA et de tenter de convaincre de leur bonne foi.

Le fair-play financier ? Même pas peur au PSG. Le club de la capitale devrait se plier sans souci à règle de l’UEFA imposant aux clubs de ne pas dépenser plus d’argent qu’ils génèrent de ressources. C’est ce qu’il devrait ressortir de l’entretien de ses dirigeants avec les membres de la Commission de l’UEFA en charge de ce dossier de mercredi. Nasser Al-Khelaïfi, le président, accompagné de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, et Philippe Boindrieux, le chargé des dossiers administratifs et financiers, se sont expliqués durant une heure et demi à Nyon, en Suisse, au siège de l’UEFA. Un oral qui se serait bien déroulé selon l’Equipe et le Parisien. La santé financière du PSG, dont le budget pour l’exercice 2013-2014 est de 430 millions d’euros et qui n’a enregistré que 5 millions d’euros de perte lors des deux dernières années, font de lui un bon élève semblant à l’abri de toute sanction.

QTA, le contrat polémique


Il va toutefois lui falloir expliquer le contrat de sponsoring passé avec QTA, l’office qatari du tourisme, qui lui rapporte 50% de ses recettes. Un contrat dénoncé par des dirigeants européens, dont ceux du Bayern Munich, qui contestent sa légitimité. Le PSG et QTA sont des parties liées, elles ont le même actionnaire ultime, en l’occurrence l’Etat du Qatar, a analysé dans le Parisien Ernesto Paolillo, l’un des pères du fair-play financier, émettant au passage quelques doutes. Cela est autorisé, mais on peut se demander si ce contrat n’est pas surévalué et conçu spécifiquement pour rentrer dans les clous du fair-play financier. Les dirigeants parisiens se montrent toutefois confiants sur ce contrat. A voir si l’UEFA décidera de les auditionner au printemps après étude complète des comptes du club, avec un regard attentif sur les chiffres du deal avec QTA.

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