Gourcuff, un enjeu à plusieurs millions

Devant les analystes financiers, Jean-Michel Aulas a qualifié le transfert de Yoann Gourcuff d’opportunité sportive et marketing exceptionnelle. En recrutant pour 22 millions d’euros l’ancien bordelais (en trois versements étalés sur vingt-huit mois, plus un maximum de 4,5 millions d’euros en cas de revente du joueur), le club rhodanien pense avoir embauché le David Beckham français. En conséquence, l’Olympique Lyonnais a signé un contrat inédit avec le meneur de jeu pour commercialiser la marque Yoann Gourcuff avec une propre stratégie marketing et une propre gamme de produits. Cela se chiffre, à horizon quatre ou cinq ans, en dizaine de millions d’euros, avance Jean-Michel Aulas. La cote du beau gosse de l’OL est au plus haut chez les femmes, mais aussi dans la communauté gay, au fort pouvoir d’achat. L’idée, c’est de travailler comme le Real le fait, mais modestement car on n’a pas la même dimension, avait précisé Philippe Sauze, le directeur général de l’OL, lors de la présentation du joueur. Quand on achète un tel joueur, surtout de 24 ans, on pense souvent aux retombées économiques liées à sa revente. Là, l’arrivée de Yoann est le point de départ d’une nouvelle aventure. Et de détailler la stratégie de l’OL : L’idée n’est pas de multiplier les opérations avec le joueur, mais d’être très sélectif, car ce que nous voulons, c’est d’abord un sportif qui a des résultats sur le terrain. On peut imaginer de quatre à six contrats de marques ciblées, d’une dimension nationale : pourquoi pas pour un parfum, des montres, une voiture, un jeu vidéo…

Le président de l’OL a également indiqué que 50% des maillots de l’équipe de France, vendus par Adidas, le sont grâce à lui depuis un an. Il vient d’arriver chez nous et le phénomène est le même : depuis la fin août, un maillot sur deux vendu par Lyon l’est avec son nom, précise enfin le président de l’OL. Cette saison, Lyon a pour objectif d’en écouler 300.000.

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