C’est un phénomène nouveau au Brésil, mais que les clubs européens connaissent bien. Les clubs brésiliens sont de plus en plus dépendants des droits de retransmission. Et donc de Globo. Le géant des médias brésilien va continuer d’accroître son investissement à moins de deux ans de la Coupe du monde organisée par le Brésil. Lors de la saison 2011, la part des droits TV dans les recettes des principaux clubs brésiliens s’est établie à 36,4%. Un record localement.
Flamengo, le club de Rio le plus populaire du pays, est celui qui est le plus télédépendant. Les droits TV comptent pour 51,2% des recettes.
Les recettes du marketing et du sponsoring viennent ensuite (24,8%), suivis des droits de mutation. Autrement dit les indemnités de transfert qui comptent pour 15,2% dans le budget des clubs. Cette ligne de recette a considérablement baissé. En 2008, les clubs brésiliens tiraient 27,1% de leur budget avec les transferts de joueurs.