Le SCO malade de ses déficits

La ville d’Angers accorde une nouvelle rallonge de 300.000 euros et une avance sur subvention de 296.000 euros à son club de football, actuel 18e de Ligue 2, pour lui permettre de combler son déficit. Les 296.000 euros seront prélevés sur les 760.500 euros de subventions votés en juin pour cette saison.

Promu en L2, le SCO a connu un début de saison surréaliste avec un imbroglio juridico-financier qui avait pour toile de fond la prise de contrôle du SCO (voir La Lettre du Sport n°283). Cette aide supplémentaire de la ville permettra de combler une partie du déficit estimé en début de saison entre 500 et 700.000 euros. En dix ans, les déficits chroniques du SCO ont été épongés par la collectivité. Lors du vote d’une énième rallonge budgétaire, sept des neuf élus de l’opposition se sont abstenus. Ils souhaitaient un report de la délibération pour exiger un droit de regard. Encore 300.000 euros de plus, 200.000 euros la saison passée… Les déficits chroniques sont de plus en importants. Pour la seule saison 2002-2003, le club a connu sept présidents a déploré Patrick Descamps, pour l’opposition municipale. Sur le plan administratif et financier, la situation est calamiteuse. Ce qui est choquant, c’est qu’on demande à la ville d’éponger alors que le club ne lui appartient pas et qu’il est aux mains d’actionnaires privés. Jean-Claude Antonini, maire d’Angers, lui a répondu : le SCO est l’image d’Angers. Il y va de la notoriété de la ville.

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