Le football français ouvre un bureau en Chine

La Fédération Française de Football (FFF) et la Ligue de Football Professionnel (LFP) ouvrent un bureau en Chine.

Au début de l’année 2017, la Fédération française de football (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) disposeront d’un bureau commun de développement et de coopération en Chine, à Pékin. Ce projet, initié il y a maintenant plus 18 mois par la Fédération dans le cadre de sa politique de développement international, prend une nouvelle dimension avec ce bureau commun FFF/LFP, explique Victoriano Melero, directeur adjoint de la FFF, à l’origine du projet. Il va nous permettre de capitaliser sur les atouts du football français dans son ensemble : sa politique de formation et la dynamique de développement du football professionnel.

L’objectif des deux instances, qui cofinanceront cette antenne, est multiple. Premièrement, il s’agit d’exporter le savoir-faire de la formation française dans un pays qui a décidé de faire du développement du football une cause nationale. Le deuxième aspect se veut économique avec la recherche d’investisseurs et de sponsors pour les clubs de Ligue l et de Ligue 2. Le communiqué par de renforcement des liens stratégiques avec les acteurs chinois et d’accompagnement des clubs français dans leur stratégie de déploiement économique. Autre mission assignée au bureau de Pékin : le développement de l’image des compétitions de Ligue 1, Domino’s Ligue 2, Coupe de la Ligue, Coupe de France et des sélections nationales auprès du public chinois.

Il s’agit d’une étape majeure pour le développement international de la Ligue 1, pense Mathieu Ficot, Directeur du Développement Economique de la LFP. Le pont est déjà dressé entre la France et la Chine depuis plusieurs mois. En 2014, la ligue organisait à Pékin son Trophée des champions. La même année, Alain Perrin était nommé sélectionneur de l’équipe nationale chinoise (jusqu’en janvier 2016). Cette année, plusieurs clubs (Olympique Lyonnais, OGC Nice, AJ Auxerre) ont accueilli des investisseurs chinois dans leur capital.

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