Le feu sur les bords du Lac Léman

Les remous que connaît actuellement Canal + ne concerne pas uniquement le football français. Michel Coencas, président du Servette de Genève, s’est ému dans la Tribune de Genève de la situation critique dans laquelle se trouve le club roman.

Pour Michel Coencas, le Servette serait tout simplement menacé si son actionnaire majoritaire, Canal +, qui connaît des difficultés financières, ne contribuait pas à solder sa dette de 1,2 million euros. Je suis entré au club en toute confiance car Canal + était déjà en place. Le président français indique dans le quotidien avoir reçu une lettre de la chaîne cryptée selon laquelle le Servette devait trouver une solution sans apport de trésorerie supplémentaire de sa part.

La dette du Servette se montant à 1,225 million d’euros, 539.352 euros devraient donc être à la charge de Canal + (au prorata de sa participation), selon M. Coencas. Si la chaîne cryptée paye sa part, les problèmes du club seront réglés, estime-t-il. Le Servette a jusqu’au 30 avril pour équilibrer ses comptes afin d’avoir le droit de disputer la saison à venir. Une assemblée générale de ses actionnaires doit avoir lieu jeudi et dans la foulée, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée dans la quinzaine.

M. Coencas avait été élu président du Servette le 4 septembre 2002 et était entré dans son capital à hauteur de 30 %. Canal +, qui détenait auparavant 95 % des parts du club, était alors passé à 44 %. Coencas enlevait ainsi une belle épine du pied de Canal. Le PSG, son autre club, pouvait participer à la Coupe UEFA (avec le Servette et le PSG, qualifié grâce à la Coupe Intertoto, la chaîne cryptée avait deux clubs engagés en coupe d’Europe. Un de trop car le règlement de l’UEFA ne permet pas à un même propriétaire d’inscrire plusieurs clubs dans ses compétitions).

Quitter la version mobile