La FIFA se met encore dans le pétrin

La FIFA n’a vraiment pas la main heureuse lorsqu’il s’agit de choisir ses partenaires. Déjà passablement écornée par la disparition de groupe de marketing ISL il y a un an, la Fédération internationale de football va encore être secouée par le dépôt de bilan de KirchMedia.

Cette fois-ci, la FIFA a pris les devants. Elle a indiqué que toutes les retransmissions télévisées du Mondial 2002 seront assurées comme prévu. Toutes les précautions nécessaires ont été prises au préalable afin de garantir la protection des droits de la Coupe du monde et des opérations liées à la diffusion de l’événement, souligne la FIFA en précisant que cette restructuration effectuée par KirchMedia avec le soutien total de la FIFA garantie un fonctionnement continu et fluide pendant la Coupe du monde et au-delà.

Selon la FIFA, la mise en oeuvre et la gestion opérationnelle des droits de diffusion de la Coupe du monde sont réunies au sein d’un groupe d’entreprises (…) chapeauté par KirchSport AG, dont le siège se trouve à Zoug (Suisse). Les deux entités détentrices des droits, Kirch Media WM AG and Kirch Media WM GmbH, de même que Host Broadcast Services (HBS), sont désormais des filiales placées intégralement sous le contrôle de KirchSport AG (Suisse) et non plus de KirchMedia GmbH & Co. KGaA. Toutes les entreprises sont financièrement saines et légalement indépendantes et seront en mesure de remplir toutes leurs obligations envers les diffuseurs malgré la mise en route de la procédure d’insolvabilité à l’encontre de la société-mère, KirchMedia GmbH & Co. KGaA à Munich, précise la FIFA en soulignant que cette restructuration est absolument sans effet sur les droits contractuels qui ont été signés par KirchMedia avec les diffuseurs de la Coupe du monde de la FIFA. Une manière élégante de dire aux chaînes qui souhaiteraient renégocier (à la baisse) les contrats avec Kirch : ce n’est même pas la peine d’y penser.

En terme de paiements, KirchMedia GmbH & Co. KGaA a réglé, à la date prévue du 15 janvier 2002, toutes les sommes dues, s’élevant à 1,2 milliard de francs suisses (819 millions d’euros) et les 100 millions de francs suisses (68,3 millions d’euros) restants, devant être payés 20 jours après la fin de la Coupe du monde sont couverts par des garanties bancaires irrévocables.

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