La FIFA sanctionne l’un de ses dirigeants

Son nom ne vous dira rien, mais le Chilien Harold Mayne-Nicholls est la première victime de FIFAgate de mai dernier. L’ancien président du comité d’évaluation des Coupes du monde 2018 et 2022 a été suspendu pour sept de toute activité liée au football au niveau national et international. Selon le comité d’éthique de la FIFA, Mayne-Nicholls a contrevenu à une clause de confidentialité. L’instance n’a pas donné de détail quant aux raisons exactes qui l’ont conduite à sanctionner l’ex-président de la Fédération chilienne de football.

Agé de 54 ans, Harold Mayne-Nicholls se voit infliger une bien plus lourde sanction dans le cadre de sa fonction passée de président du groupe d’évaluation des Mondiaux-2018 et 2022, pour laquelle il faisait précisément l’objet d’une enquête depuis l’automne dernier.

Cet ancien membre du comité technique de la FIFA, qui a un temps envisagé de se présenter à la présidence de l’instance mondiale avant de finalement renoncer, avait reconnu être sous le coup d’une enquête pour avoir envoyé des courriers électroniques à l’Académie Aspire du Qatar, spécialisée dans la formation de sportifs, afin d’y placer son fils et son neveu, et de proposer l’embauche de son beau-frère comme entraîneur de tennis. Selon la presse britannique, le président du comité d’éthique Cornel Borbely avait envoyé un courriel au Chilien, mettant en doute l’intégrité de l’évaluation alors en cours, concernant le dossier de candidature qatarien pour le Mondial 2022.

En tant que président du groupe d’évaluation, Mayne-Nicholls avait néanmoins rédigé le rapport qui a attribué au Qatar la pire note de tous les candidats à l’organisation du Mondial 2022. Essentiellement en raison de sa programmation initiale en été où la chaleur posait un gros problème, que la FIFA a résolu en changeant les dates pour la faire disputer en novembre-décembre.

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