La FFF veut faire des tests

La Fédération française (FFF) s’est prononcée vendredi en faveur d’une procédure technologique sur le franchissement de la ligne de but, en validant cette proposition émise par la task force sur l’arbitrage, et demande aux instances internationales son expérimentation. Au nom du football français, la FFF propose aux instances internationales que soit encouragée toute expérimentation de la surveillance de la ligne de but par une procédure technologique dont la fiabilité serait éprouvée, peut-on lire dans le rapport de la task force validé à l’unanimité par le Conseil fédéral de vendredi.

Seul l’International Board, instance gardienne des lois du jeu au sein de la Fifa, peut autoriser ce type d’expérimentation.

D’autres mesures ont été prises par le Conseil fédéral: la pérennisation du grand rassemblement d’avant-saison (réunissant les 20 entraîneurs, les 20 capitaines et les 21 arbitres), une rencontre arbitres-présidents début septembre, un plan assistants (accent porté sur la formation et la compétence des assistants), un Clairefontaine de l’arbitrage (opération de formation et communication) et la création d’un tableau de bord recensant l’ensemble des fautes de chacun des matches (infractions commises par les joueurs et erreurs des arbitres).
Des pros intéressés par l’arbitrage

Une vingtaine de joueurs professionnels en activité en L1 ou L2, intéressés par une reconversion dans l’arbitrage, rencontreront le directeur national de l’arbitrage, Marc Batta, le 19 janvier, a annoncé vendredi le président de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes. Entre vingt et vingt-cinq joueurs, actuellement en exercice en Ligue 1 et en Ligue 2, en fin de carrière, rencontreront Marc Batta, a déclaré M. Escalettes à l’issue du Conseil fédéral. Ca ne veut pas dire que tous deviendront arbitres, mais si l’un d’entre eux le devenait prochainement, cela enclencherait une dynamique.

Une des propositions présentées par la task force sur l’arbitrage, et validées par le Conseil fédéral, vise justement à l’amélioration et à l’accélération du rythme de fonctionnement de la filière des ex-pros.

L’ancien gardien de but de Metz dans les années 1980 Jean-Marc Rodolphe fait figure de pionnier : il a arbitré pendant huit ans avant de retourner au club lorrain en août 2007 en tant qu’entraîneur des gardiens du centre de formation.

C’est un gros regret de constater que personne derrière moi n’a suivi le même chemin, avait-il alors déclaré sur le site de Metz. Peut-être que les conditions pour amener les joueurs pro à l’arbitrage ne sont pas toutes réunies. Il existe des passerelles, mais cela ne suffit pas.

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