L’herbe est toujours plus verte ailleurs

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Sepp Blatter, a indiqué que les matches du Mondial 2010 pourraient être disputés sur du gazon synthétique. Il faut dans l’avenir des pelouses qui résistent à toutes les conditions météorologiques. Le recours au gazon synthétique doit être encore étudié, nous sommes en train d’amasser les renseignements sur cette question, a déclaré M. Blatter à l’agence Sid.

Peut-être qu’au Mondial 2010 (en Afrique du Sud), on aura atteint ce stade, a-t-il ajouté en regrettant l’aspect des pelouses jaunes plutôt que vertes dans les stades allemands. Les stades avec des toits qui couvrent intégralement ou partiellement les tribunes pour protéger les spectateurs de la pluie et du vent, empêchent le soleil et le vent d’entrer sur la pelouse, a souligné M. Blatter.

Le comité d’organisation du Mondial a reconnu que la qualité des pelouses dans certains stades laissait à désirer et ne correspondait pas à ses attentes. Nous n’avons pas atteint l’objectif de qualité optimale que nous nous étions fixés, a reconnu Wolfgang Niersbach, l’un des vice-président du comité d’organisation (LOC). Nous sommes déçus, nous pensions pourtant avoir fait tout ce qu’il fallait en amont pour qu’il n’y ait aucun problème, a-t-il poursuivi. La production du gazon qui a été posé sur les douze stades avant le début du tournoi avait pourtant commencé il y a plus d’un an, mais nos experts en charge de ce dossier nous ont dit qu’ils ont été confrontés à un grave problème au moment de la pose, a souligné M. Niersbach. Mi-mai, a-t-il ajouté, il a fait inhabituellement froid en Allemagne avec de fortes pluies alors que c’était un moment capital pour le développement de la pelouse.

M. Niersbach a estimé que le problème concernait trois des douze stades, Hambourg, Cologne et Gelsenkirchen. L’aspect extérieur de la pelouse n’est pas aussi beau que ce que nous attendions, a-t-il souligné, mettant également ce problème sur le compte de l’architecture des trois stades.

Il a par ailleurs révélé que le comité d’organisation étudiait la possibilité de changer quelques portions de la pelouse du stade de Gelsenkirchen où sera disputé un quart de finale le 1er juillet. Cela serait une mesure cosmétique, rien d’envergure, a précisé M. Niersbach qui a souligné que l’état de la pelouse de Gelsenkirchen n’avait pas empêché l’Argentine de s’y imposer 6 à 0 contre la Serbie-Monténégro le 16 juin.

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