L’ancien président de la Fédération serbe, Zvezdan Terzic, qui était en cavale pendant trois ans, a nié, à l’ouverture de son procès, les charges pour abus de pouvoir et de détournements de fonds pesant contre lui.
Il a indiqué qu’il n’avait pas détourné l’argent versé pour les transferts des joueurs du club serbe OFK Belgrade vers des formations étrangères de 1997 à 2005. Il a expliqué ses agissements par l’isolement international auquel la Serbie a été soumise au cours des années 1990, en raison de la politique menée par l’ancien président yougoslave, Slobodan Milosevic.
Il est inculpé pour avoir, dans l’exercice de sa fonction de président du club, reçu des paiements directs de clubs étrangers – notamment pour le transfert en 1998 du milieu Vanja Grubac vers le club allemand Hamburger Sport-Verein HSV – sans passer par l’intermédiaire de banques. Selon l’acte d’accusation, un autre joueur, Srdjan Stanic, avait signé un contrat officiel avec un club russe pour une somme de 400.000 euros, alors que la vraie valeur du transfert s’élevait à environ 1,7 million d’euros.