La commission d’études stratégiques, présidée par Sepp Blatter, a, dans le cadre de la rotation de la Coupe du monde football, attribué le Mondial 2014 à l’Amérique du sud, qui n’a plus organisé cette compétition depuis 1978 avec l’Argentine. Même si cette région est aujourd’hui économiquement sinistrée, M. Blatter s’est déclaré confiant, estimant nécessaire de démontrer que l’organisation d’un Mondial ne dépend pas uniquement de la puissance économique d’un pays.
La délégation de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), qui n’a pas la reconnaissance du ventre, ne s’est pas contentée de ce cadeau. Le premier vice-président de la FIFA, l’Argentin Julio Grondona, a en effet formulé une nouvelle proposition sur la répartition des places au Mondial 2006 pour essayer de contourner la décision du Comité exécutif de la FIFA du 17 décembre 2002. La Conmebol, qui avait habituellement 4,5 qualifiés, a en effet perdu une demi-place au profit de l’Océanie, qui a obtenu un billet automatique sans passer par les barrages. La Conmebol (10 fédérations) demande donc de porter de 32 à 36 le nombre de participants à la phase finale de la Coupe du monde 2006.
Le dossier a été transmis au comité organisateur allemand qui devra étudier cette demande sous les divers aspects sportifs, économiques et au niveau du marketing.
Les finances sont en ordre
Alors qu’elles avaient fait couler beaucoup d’encre il y a quelques mois, les finances de la FIFA seraient resplendissantes aujourd’hui. D’après Urs Linsi, secrétaire général, de la FIFA, la Fédération avait prévu un déficit de 252 millions de francs suisses pour 2002. Il est en fait de 3 millions. A la fin de l’année, nous disposerons de fonds propres à hauteur de 151 millions de francs suisses et 200 millions de provisions seront disponibles. Enfin pour la période 1999-2002, c’est un bénéfice de 115 millions de francs suisses qui a été dégagé.