Johansson réélu, Platini arrive

Sans surprise (il était le seul candidat), Lennart Johansson a été réélu à son poste de président de l’UEFA. La nouveauté intervient avec l’élection de Michel Platini au comité exécutif.

Les 51 représentants des fédérations adhérentes à l’UEFA n’ont pas eu besoin de voter pour choisir le président de la confédération. Chez lui à Stockholm, Lennart Johansson a été réélu président de l’UEFA par acclamation. Alors qu’il devait quitter ses fonctions sous les applaudissements à l’occasion de ce congrès, il rempile pour quatre années supplémentaires. Faute d’un successeur crédible, le Suédois, malgré sa maladie, s’est laissé convaincre de continuer l’aventure (il a été élu pour la première fois en 1990). Le Suédois est également revenu sur sa décision de prendre sa retraite pour faciliter l’attribution de l’organisation du Championnat d’Europe des nations 2008 à la candidature commune des pays scandinaves.

Malgré son âge (73 ans), Johansson continue de griffer. Dernier exemple en date : le candidat malheureux à la présidence de la FIFA en 1998, et qui soutient pour les prochaines élections (le 29 mai 2002), le Camerounais Issa Hayatou contre le sortant Sepp Blatter, réclame l’ouverture d’une enquête sur une caisse noire, présumée, de 100 millions de dollars destinée à favoriser l’élection en 1998 de Blatter. Une enquête devrait être ouverte (…) Je ne vois pas comment ceux qui sont impliqués dans cette affaire -si affaire il y a- peuvent encore occuper une quelconque fonction dans le football. Un article paru mercredi dans le Daily Mail assure que l’argent, aujourd’hui disparu, avait été versé sur un compte secret à ISL, l’ancien partenaire marketing de la FIFA. Le quotidien londonien affirme que la somme était destinée aux partisans de Blatter, mais pas à Blatter lui-même, pour lui permettre une élection confortable.

Johansson va même plus loin. Il estime que cela serait une bonne idée si Sepp Blatter retirait sa candidature à un nouveau mandat.

Rien de nouveau sous le soleil donc puisque l’UEFA et la FIFA s’échangent des amabilités depuis des mois. La véritable innovation est arrivée avec l’élection de Michel Platini au comité exécutif de l’UEFA. Le vice-président de la Fédération française de football (FFF) a été élu au premier tour avec 28 suffrages sur 51 votants.

Il obtient ainsi la légitimité recherchée. Maintenant qu’il siège au sein de l’organe décisionnel de l’UEFA, Platini va pouvoir faire valoir son idée du football, Je suis avant tout pour un football plus juste et plus normal. L’ancien co-président du Comité d’organisation de la Coupe du Monde 1998 s’est dit préoccupé par une courbe des audiences démontrant que le foot se détache aujourd’hui du grand public. Il y a notamment un problème illogique à résoudre: pourquoi les clubs en déficit peuvent continuer à acheter des joueurs, défavorisant ainsi les autres ?. En fait, Platini, estime que le football donne aujourd’hui une image trop portée sur le business. Je suis d’accord pour que les joueurs gagnent le maximum d’argent, mais uniquement si les clubs peuvent les payer. Des règles doivent être mises en place et elles doivent être valables pour tous. Dans le dernier numéro de France Football, le candidat Platini trouvait qu’il manquait une équité sportive et financière. Son discours devrait plaire aux dirigeants des clubs français. Il faut étendre le système qui existe en France ou en Allemagne : celui qui est en déficit est relégué. Une réforme, on le sait, très difficile à mettre en place. D’autant plus que Platini n’est pas familiarisé avec le mode de fonctionnement de l’UEFA. Il avoue d’ailleurs lui-même Je ne sais pas quel est le rôle exact d’un membre du Comité exécutif de l’UEFA.

On espère toutefois qu’il réussira à faire entendre sa voix dans la réforme de la Ligue de Champions. La Coupe d’Europe a construit son histoire sur les matches aller-retour (…) Disons que la formule actuelle me laisse plus que dubitatif.
Platini au Comité exécutif

Michel Platini obtient ainsi la légitimité recherchée. Maintenant qu’il siège au sein de l’organe décisionnel de l’UEFA, Platini va pouvoir faire valoir son idée du football, Je suis avant tout pour un football plus juste et plus normal. L’ancien co-président du Comité d’organisation de la Coupe du monde 1998 s’est dit préoccupé par une courbe des Audiences démontrant que le foot se détache aujourd’hui du grand public. Il y a notamment un problème illogique à résoudre: pourquoi les clubs en déficit peuvent continuer à acheter des joueurs, défavorisant ainsi les autres ?. En fait, Platini, estime que le football donne aujourd’hui une image trop portée sur le business. Je suis d’accord pour que les joueurs gagnent le maximum d’argent, mais uniquement si les clubs peuvent les payer. Des règles doivent être mises en place et elles doivent être valables pour tous. Dans le dernier numéro de France Football, le candidat Platini trouvait qu’il manquait une équité sportive et financière. Son discours devrait plaire aux dirigeants des clubs français. Il faut étendre le système qui existe en France ou en Allemagne : celui qui est en déficit est relégué. Une réforme, on le sait, très difficile à mettre en place. D’autant plus que Platini n’est pas familiarisé avec le mode de fonctionnement de l’UEFA. Il avoue d’ailleurs lui-même Je ne sais pas quel est le rôle exact d’un membre du Comité exécutif de l’UEFA.

On espère toutefois qu’il réussira à faire entendre sa voix dans la réforme de la Ligue de Champions. La Coupe d’Europe a construit son histoire sur les matches aller-retour (…) Disons que la formule actuelle me laisse plus que dubitatif.

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