Infantino : Je suis loyal à Platini

Candidat officiel de l’UEFA à la présidence de la FIFA, en attendant que Michel Platini soit fixé sur son sort, Gianni Infantino assure qu’il ne compte pas doubler son président.

Michel Platini ne sait toujours pas s’il sera en mesure de se présenter à la présidence de la FIFA au mois de février prochain. Alors l’UEFA a décidé le 26 octobre dernier de jouer la sécurité, en présentant Gianni Infantino, sécretaire général de l’UEFA, à l’élection. Pour autant, le bras droit du Français assure qu’il ne compte pas doubler Platini. Je travaille avec lui (Platini, ndlr) depuis des années. Il est clair que j’ai son appui, sinon je n’aurais pas été candidat. Et je ne vais pas être candidat contre Michel Platini s’il peut et s’il veut être candidat. Mais je suis candidat à 100 % et je vais de l’avant, a-t-il expliqué dans les colonnes de L’Equipe.

Infantino en a tout de même profité pour se démarquer légèrement de l’ancien meneur de jeu des Bleus. Depuis longtemps, nous avons la même philosophie. Mais nous sommes deux personnes distinctes, avec des caractères différents. Ce n’est pas le même programme, même si nous avons évidemment beaucoup de choses en commun, a-t-il expliqué, tout en réitérant sa loyauté : Ceci étant dit, j’ai été très clair : je suis loyal avec Michel Platini. Peut-être va-t-on d’ailleurs me critiquer pour ça. Je le répète, si Michel peut et veut être candidat, je ne le serai pas contre lui.

Comme tous les autre candidats, Gianni Infantino souhaite réformer la FIFA. L’Italien a présenté trois objectifs prioritaires : Pour moi, il y a trois points principaux. 1. Les réformes indispensables, notamment autour de la transparence des flux financiers et la séparation des pouvoirs entre le comité exécutif et l’administration de la FIFA. 2. Le processus démocratique, avec une voix plus forte pour toutes les fédérations, petites et grandes. 3. Le développement du football, l’aspect le plus important à mes yeux. Ces dernières années, on ne parlait jamais de football. La FIFA doit s’y mettre, mais pas en décidant tout de ­Zurich. On n’a pas besoin de la même chose au Burundi, au Chili, en Allemagne ou au Japon. A voir s’il saura faire son trou et convaincre qu’il n’est pas seulement un candidat fantoche.

Quitter la version mobile