Sepp Blatter n’aura pas de concurrent lors de l’élection pour la présidence de la Fifa. Mohammed Bin Hamman, seul autre candidat, a annoncé qu’il se retirait de la course. Suspendu de ses fonctions, le président de la Fédération asiatique va désormais s’attacher à se défendre des accusations de corruptions à son encontre. Mais ce retrait ne pas aider la Fifa à redorer son blason…
Et le vainqueur est… Sepp Blatter. L’actuel président de la Fifa est désormais seul en lice pour sa propre succession. Mohammed Bin Hamman a préféré jeter l’éponge ce dimanche. Le président de la Fédération asiatique, seul concurrent déclaré au Suisse, a officialisé son retrait de l’élection via son blog. Je suis attristé que le combat pour les causes auxquelles je crois ait un tel coût : la dégradation de l’image de la FIFA. Ce n’est pas ce que je souhaitais pour la FIFA. C’est inacceptable, explique ainsi le Qatari. Je ne peux admettre que le nom auquel je suis si attaché soit traîné dans la boue en raison de la concurrence entre deux personnes. J’annonce mon retrait de l’élection à la présidence. Bin Hamman a été suspendu de toute fonction par la Fifa ce dimanche après des accusations de corruption. Une enquête interne a été ouverte.
Ce retrait laisse champ libre à Sepp Blatter désormais. Ce dernier a vécu un dimanche parfait, puisqu’il a été blanchi par la Fifa dans l’affaire de corruption qui secoue l’instance. Sauf énorme tremblement de terre, il devrait toutefois se voir confier un quatrième mandat à la tête de l’instance dirigeante du football mondial le 1er juin, lors du 61e congrès de la Fifa. A moins que les prochaines révélations de Jack Warner ne viennent tout changer. Le vice-président de la Fifa, dans le même sac que Bin Hamman, puisqu’ils auraient proposé des sommes d’argents en échange de votes à certaines Fédération, a promis de parler d’ici lundi, ajoutant qu’un un tsunami footbalistique était proche. Le pire est peut-être à venir pour la Fifa.