Les 9 stades pour l’Euro 2016

Les neufs stades qui accueilleront les rencontres de l’Euro 2016 sont désormais connus. Le conseil fédéral de la FFF a annoncé ce vendredi l’identité des heureux élus. En ballotage avec Toulouse et Saint-Etienne pour le dernier ticket, Lens et Félix-Bollart ont finalement été retenus, à l’instar de Lyon, malgré le retard annoncé du Grand Stade, Paris, Saint-Denis, Lille, Bordeaux, Nice, Marseille et Nancy.

Il n’y a pas eu vraiment de surprise ce vendredi à l’issue du conseil fédéral de la FFF. Appelé à se prononcer pour désigner les stades hôtes de l’Euro 2016 que la France organisera, l’instance n’avait finalement qu’un doute à lever, concernant le neuvième heureux élu. C’est finalement Lens et Félix-Bollaert qui ont décroché la timbale, au nez et à la barbe de Toulouse et Saint-Etienne, désignées villes de réserves. Pour les autres, c’est du grand classique.

Quatre nouveau stades sont prévus pour cette compétition. A Bordeaux, Lille, Lyon et Nice, les chantiers de ces nouvelles enceintes seront scrupuleusement surveillés. Il ne devrait y avoir aucun problème pour Lille, dont le Grand Stade est prévu pour juillet 2012. Une bonne nouvelle pour les supporters nordistes, qui vont pouvoir quitter l’enceinte vétuste du Stadium Nord pour un écrin plus en adéquation avec les résultats du futur champion de France. Une incertitude résidait dans le projet de Lyon. Mais la motivation de la Ministre des Sports, Chantal Jouanno, de faire du futur stade de l’OL un lieux pour accueillir l’Euro 2016 a fait bouger les choses, dans le bon sens du terme. Et ce pour la plus grande joie de Jean-Michel Aulas, lassé par les péripéties administratives. Le patron de l’OL a toutefois annoncé un léger retard pour le stade, prévu désormais pour début 2014.

Enfin, il était difficile de se passer du Parc des Princes et du Stade Vélodrome, enceintes historiques, ou de Marcel-Picot à Nancy, qui a fait preuve d’une grosse motivation pour accueillir des matchs en 2016. Une rénovation est prévue pour l’écrin de l’OM en vue de cette compétition, avec notamment une augmentation de la capacité. Même constat pour le Parc, même si le coût des travaux devrait être moins élevé. Le dernier stade, qui devrait accueillir la finale de l’Euro 2016, est sans surprise la Stade de France, construit à l’occasion de la Coupe du monde 1998. Par rapport à la dernière grosse compétition de football organisée par la France, deux ville disparaissent des hôtes, avec Montpellier et la Mosson, et Nantes et la Beaujoire. Reste désormais à espérer que l’Euro 2016 aura les mêmes effets bénéfiques sur la stades français que la Coupe du monde 2006 avait pu avoir en Allemagne. Un exemple à suivre, sans aucune doute.

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