Président par intérim de la Fédération française de football (FFF), Fernand Duchaussoy, 67 ans, aimerait rester en poste jusqu’en 2012. Il revient sur l’épisode de Knysna et ses relations avec Laurent Blanc. Celui qui assure vouloir rétablir une certaine autorité compte remettre l’église au centre du village.
Oui, ce ne serait pas mal que je sois confirmé jusqu’en 2012, reconnaît le président de 67 ans dans L’Equipe. J’ai le soutien du monde amateur, la logique serait que je sois conforté. Je veux une fédération plus active, plus moderne. Selon lui, il y a désormais un avant et un après Knysna. J’ai été traumatisé et un ressort s’est cassé dans mon amour du football, dit-il encore dans le quotidien sportif. Je n’aurai plus jamais la même approche. On ne soldera jamais ce qui s’est passé mais il fallait faire le deuil. Les insultes d’Anelka, ça m’a choqué. Le bus à Knysna, c’est un drame.
Il assure vouloir rétablir une certaine autorité. On ne peut pas mettre à l’index la Fédération parce qu’il y a des gens qui ne sont pas descendus du bus à Knysna. Tout le monde est responsable. La Ligue a une délégation de pouvoir de la Fédération. On a l’impression que c’est l’inverse à l’heure actuelle mais on va remettre l’église au centre du village.
Il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette entre lui et moi, ajoute Fernand Duchaussoy, dans Le Parisien, à propos de ses relations avec Laurent Blanc. J’entretiens un contact permanent avec lui. Vendredi, l’équipe de France doit montrer autre chose qu’avant, à commencer qu’elle a envie de se faire plaisir et tout donner. Ce sera un combat.
Le public ne demande qu’une chose : être à nouveau enthousiaste, estime-t-il. Il y a un manque. Le public veut revivre des moments exceptionnels.
La prochaine assemblée fédérale de la FFF, chargée de nommer son prochain président, aura lieu le 18 décembre. Fernand Duchaussoy est le premier candidat candidat déclaré pour la présidence.