Les primes de l’équipe de France de football féminine

Les Bleues ont les yeux rivés sur le 5 juillet, date de la finale de la Coupe du monde de football qu’elles disputent actuellement au Canada. L’équipe de France féminine marquerait alors un grand coup. En attendant, les primes qui leur sont promises n’atteignent pas le niveau de celles négociées par leurs homologues masculins.

Le quotidien Le Parisien a dévoilé le montant des primes négociées entre les joueuses de l’équipe de France et la Fédération (FFF). Si la structure est similaire à celle appliquée lors des grandes compétitions pour l’équipe de France masculine, le montant des primes diffère totalement.

Le football féminin, il est vrai, ne génère pas autant d’argent que son homologue masculin. Ainsi, une élimination au premier tour ne rapporte rien. Avec une qualification en huitième de finale, ce sont 5 000 euros qui seront accordés. La prime double pour un quart de finale. Éliminés à ce même niveau lors de la Coupe du monde au Brésil, les joueurs de Didier Deschamps avaient perçu 93 000 euros chacun.

Une prime de 15.000 euros en cas de demi-finale

Pour les filles du sélectionneur Philippe Bergeroo, la prime grimpera à 15 000 euros en cas d’accession aux demi-finales. La FFF ajouterait 5 000 euros supplémentaires si les Bleues vont en finale. Enfin, le titre, le premier du football féminin français, rapporterait 30 000 euros (230 000 euros dans le cas des Bleus au Brésil). Soit l’équivalent de deux mois de salaire brut pour les mieux payées du groupe. Sachant que la grande majorité émarge entre 5 000 et 10 000 euros.

L’effort de la fédération française est tout de même à noter. Il y a quatre ans, la FFF avait fait un geste après leur épopée en Allemagne, où elles avaient fini à la 4e place, en faisant passer la prime de 5 000 à 12 000 euros. À l’époque, le montant pour une victoire finale avait été fixé à 15 000 euros.

Primes FIFA : 10 fois moins que pour les hommes

La FIFA se montre moins généreuse pour le Mondial féminin que pour sa version masculine. Au Brésil, chaque pays qualifié avait reçu 5,8 millions d’euros. L’Allemagne, championne du monde, avait perçu 25,5 millions d’euros. Au Canada, l’instance internationale versera seulement 90 000 euros à tous les participants et 1,7 million aux futures championnes du monde.

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