Et si le Qatar perdait la Coupe du monde 2022 ?

Des voix s’élèvent pour procéder à un nouveau vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2022 dans le cas où la corruption du Qatar serait avérée. Le pays hôte continue de plaider sa bonne foi dans ce dossier.

Le Sunday Times a jeté un nouveau pavé dans la mare. En affirmant que Mohammed Bin Hamman, ancien président de la Confédération asiatique, avait versé des pots-de-vin pour permettre l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar, le journal britannique a discrédité un peu plus l’Emirat. Si le comité de candidature qatari a nié avec véhémence toutes les accusations de mauvaise conduite, précisant que ses avocats prendront les mesures nécessaires pour défendre l’intégrité de sa victoire, les résultats de l’enquête menée par Michael Garcia sur ce dossier sont désormais très attendues.

Je n’ai pas le moindre doute quant au fait que le comité exécutif prendrait très, très au sérieux une preuve concrète transmise par M. Garcia à la FIFA, a fait savoir Jim Boyce, vice-président de la FIFA, à Sky Sports, avançant la possibilité d’un nouveau vote pour l’attribution du Mondial 2022 : Ce serait une vraie possibilité, a-t-il martelé. En Australie, pays battu par le Qatar (comme l’Angleterre) lors du vote, on attend que ça. Il y a un sérieux développement, de sérieuses allégations, et nous attendons de voir quelles seront les réponses, a assuré David Gallop, le directeur exécutif de la Fédération australienne, à une radio locale de Melbourne.

Il est trop tôt pour dire si ces faits rouvrent la porte de quelque chose qui s’est passé il y a plusieurs années, en ce qui concerne l’Australie, mais à ce stade nous observons avec intérêt comment les choses évoluent, a-t-il ajouté, précisant que des membres de l’instance australienne avaient été entendue dans le cadre de l’enquête sur la procédure d’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une compétition qui n’a jamais fait autant parler, entre la question sur les conditions climatiques, la date de sa tenue ou les conditions de travail sur les chantiers, alors qu’elle ne se déroulera que dans huit ans. Reste à savoir où…

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