La FIFA défend ses choix

L’attribution à la Russie et au Qatar des Coupes du monde 2018 et 2022 a été une surprise. Mais la Fédération internationale de football (FIFA) assume en parlant d’une décision politique.

C’est une décision politique, de s’ouvrir sur le monde. C’était pareil avec l’Afrique du Sud. Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, donne quelques clefs pour comprendre pourquoi la Russie et le Qatar ont obtenu l’organisation des Coupes du monde 2018 et 2022 à la surprise générale. On a huit ans pour la Russie avec un engagement monumental de Poutine, et douze pour le Qatar qui a des ressources très importantes, répond Jérôme Valcke, en marge de la présentation des trois finalistes du Ballon d’Or FIFA/France Football à Paris, alors que les faiblesses techniques des dossiers russe et qatari ont été pointées du doigt. La Russie le mérite et le Qatar, ça va être une histoire intéressante, estime encore le secrétaire général de la FIFA.

Avant les immenses chantiers de 2018 et 2022, la FIFA doit préparer 2014 qui n’est pas non plus une sinécure. Valcke estime que l’organisation du Mondial au Brésil est portée par une dynamique, mais reconnaît des inquiétudes concernant les stades et surtout les aéroports. Il manque tous les stades, il n’y en a pas un, dit-il. Mais un stade, c’est 24 mois. Il faut pousser, on a l’habitude avec l’Afrique du Sud.

La vraie inquiétude porte sur les aéroports, mais les autorités se posent les bonnes questions, on avance, assure le responsable de la FIFA. Le Brésil doit en effet rénover ses vieux aéroports saturés, où retards et annulations de vols sont fréquents. Seize terminaux devront être modernisés pour un budget de 3,7 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros) afin de recevoir les près de trois millions de voyageurs attendus.

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