Corruption : L’Océanie sous le choc

La Confédération océanique de football (OFC) a assuré vendredi qu’elle continuait à travailler comme d’habitude en dépit de la suspension provisoire par la Fifa de deux membres de son comité exécutif dans l’enquête de corruption présumée pour la désignation du pays-hôte du Mondial-2018.

L’OFC a confirmé que son président, le Tahitien Reynald Temarii, n’avait pas participé à ses travaux. Un autre membre du comité exécutif de l’OFC, le secrétaire général de la Fédération de football du Tonga, Ahongalu Fusimalohi, est aussi interdit d’activités temporairement au sein de cette instance par décision de la Fifa.

Nous travaillons comme d’habitude, a affirmé l’OFC dans un communiqué. La Confédération d’Océanie a indiqué qu’elle était prête à coopérer pleinement à l’enquête de la Fifa et que M. Temarii se félicitait de pouvoir faire valoir son point de vue devant les enquêteurs. Le dirigeant a toujours nié avoir commis quoi que ce soit de répréhensible.

Selon le journal anglais Sunday Times, le dirigeant est soupçonné d’avoir demandé 1,6 million d’euros pour créer une académie de sports à Auckland, en Nouvelle-Zélande, en échange de son vote pour un dossier de candidature à l’organisation du Mondial-2018 de football.

L’OFC, qui regroupe 11 nations, a précisé que M. Temarii a été remplacé pour ses travaux par le représentant de Papouasie Nouvelle guinée, David Chung.

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