Blanc ne croit pas à la grève

Laurent Blanc s’est dit jeudi plutôt sceptique sur un risque de grève, mais a regretté le manque de communication envers les joueurs sur le conflit opposant l’UNFP (syndicat des joueurs) aux présidents de clubs sur la composition du Conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP).

Pour les gens spécialisés, on sait ce qui se passe mais (…) il est urgent et important d’expliquer aux joueurs quelle est vraiment la cause. C’est ce que je regrette un peu, a déclaré l’entraîneur de Bordeaux à l’issue de l’entraînement et d’une visite de Philippe Piat, co-président de l’UNFP au centre du Haillan. Je ne suis pas persuadé que tous les joueurs du championnat de France soient au courant de ce qui se passe au conseil d’administration de la Ligue, a ajouté Blanc.

Sur le fond, il a estimé la cause de l’UNFP défendable mais a évoqué des constitutions difficiles à changer. On met une pression car il faut bien mettre une pression en disant +les joueurs peuvent faire grève+ mais je crois que ça n’ira pas jusque-là, a-t-il estimé. La seule grève (des joueurs) a été pour le contrat à temps (en 1972) et le contrat à temps était une chose très importante, cela a changé le football et la vie des footballeurs, a rappelé Blanc. Là, c’est une question de postes au conseil d’administration, de guéguerre entre pouvoirs. Je pense que cela va se régler en interne.

Interrogé sur son degré de mobilisation, le milieu Yoann Gourcuff a dit qu’il n’était pas encore assez renseigné pour répondre, mais qu’il entend s’y intéresser davantage. Le défenseur Souleymane Diawara n’a pas pris position.

Les présidents de clubs souhaitent que les statuts de la LFP soient modifiés pour obtenir la majorité des 25 voix au CA L’UNFP et l’Unecatef (syndicat des entraîneurs) s’y opposent et se sont dit prêts à organiser une grève, notamment des joueurs, si cette modification de la composition du CA était validée.

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