Bataille des équipementiers contre les contrefaçons

Adidas a lancé sa ligne de produits Coupe du monde dans une boutique de Bangkok la semaine dernière. Jusqu’ici, rien d’anormal. Sauf qu’en plus de la concurrence traditionnelle des autres équipementiers, Adidas doit également affronter celle des spécialistes de la contrefaçon du continent asiatique.

L’équipementier allemand et sa filiale thaïlandaise Promotional Partners Worldwide (PPW) ont reçu la licence de la Fédération internationale de football (FIFA) pour produire les produits dérivés du Mondial 2002. PPW espère vendre pour 100 millions de bahts (2,58 millions d’euros) de produits estampillés Coupe du monde, allant des vêtements aux mascottes en passant par les montres ou les stylos.

Un marché qui intéresse forcément les faussaires. Depuis des années l’industrie de la contrefaçon pèse une fortune en Asie et emploie des centaines de milliers de personnes selon les participants à un colloque sur les droits de propriété intellectuelle, organisé à Bangkok par la Commission européenne et l’Association des nations d’Asie du sud-est (ASEAN). Les faux maillots des équipes nationales pour la Coupe du Monde ne devraient pas tarder à arriver sur le marché. Déjà on peut trouver des maillots d’équipes phares (Manchester United, Real Madrid, Juventus Turin) contrefaits, avec de faux logos des marques Nike, Adidas, Umbro ou Fila. Il faut avouer qu’à 250 bahts (6,47 euros) pièce, la version locale est nettement meilleur marché que les maillots des équipes officielles vendus environ 70 dollars (78,38 euros).

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