Arbitres : Non à la part du contrat Nike

Le président de la Fédération (FFF) Fernand Duchaussoy a déclaré vendredi à l’AFP que la réclamation des arbitres d’une part du contrat avec Nike était un dossier clos mais que leur droit à l’image était une question à l’étude, après une réunion bilatérale.

Concernant la revendication des arbitres d’acquérir une part du juteux contrat avec l’équipementier, on en a parlé, mais on a simplement dit que ce n’était pas possible, a dit M. Duchaussoy. Le dossier est clos.

La question d’un droit à l’image (primes perçues par les acteurs du football) a cependant été évoquée lors de cette rencontre entre le président de la FFF et les représentants du SAFE (Syndicat des arbitres de football élite) au siège de la Fédération.

Les directeurs de jeu réclament depuis plusieurs mois une revalorisation de leurs émoluments (73.157 euros en moyenne annuelle pour les arbitres centraux en L1) et une part du nouveau contrat signé par la FFF avec Nike (42 millions d’euros annuels), entré en vigueur en 2011.

Les arbitres de Ligue 1, qui avaient menacé de repousser de quinze minutes le coup d’envoi des matches de L1 le week-end dernier afin de réclamer plus de respect à leur égard, avaient été remplacés par des arbitres de National (3e division).

On souhaite voir enterrée la hache de guerre, a avancé M. Duchaussoy.

D’autres sujets ont été abordés lors de la rencontre de vendredi afin de jeter des ponts pour l’avenir, comme le respect demandé par les arbitres, leur reconversion ou leur statut.

Une nouvelle réunion doit se tenir le 12 avril.

M. Duchaussoy a également assuré que les arbitres de L2, qui avaient repoussé le coup d’envoi de leurs matches la semaines dernière en signe de solidarité avec leurs collègues de L1, étaient convoqués par la commission de discipline mercredi prochain.

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