Vers une réforme du sport de haut niveau?

Forts de l’expérience des jeux Olympiques de Pékin, les directeurs techniques nationaux (DTN) de 70 fédérations sportives, olympiques ou non, se réunissent lundi et mardi à Dunkerque afin notamment de se pencher à nouveau sur le chantier de la réforme du sport de haut niveau.

De quoi aura-t-on besoin demain si on veut gagner plus?, telle sera, selon Philippe Bana, président de l’association des DTN, la question centrale du séminaire des managers du sport français qui élaboreront une série de propositions à destination de l’Etat, du Comité national olympique et sportif (CNOSF) et de leurs fédérations.

Le resserrement de l’élite, c’est un thème désormais central au regard du recul du bilan français en terme de médailles d’or aux jeux Olympiques, a poursuivi Philippe Bana, par ailleurs DTN du handball tricolore qui a ramené de Pékin l’un des sept titres olympiques remportés par la France.

En Chine, la France a remporté 40 médailles dont seulement 7 d’or contre 11 en 2004 à Athènes pour un total de 33 podiums.

Le resserrement de l’élite, sujet cher au secrétaire d’Etat Bernard Laporte, qui assistera lundi aux travaux des DTN, n’est qu’une pièce du grand puzzle qu’est la réforme du sport de haut niveau.

Dans ce cadre, on évoquera aussi la réforme des usines à champions, la maîtrise des systèmes de formation des sportifs, des cadres, a expliqué Bana. Parce qu’il faut adapter les usines de base que sont les fédérations nationales aux changements de la société comme la professionnalisation du sport.

Les DTN, qui dresseront le bilan des JO -c’est à nous maintenant que tout le monde l’a fait à notre place-, ont été invités pour la deuxième année consécutive à Dunkerque dont la France entend faire une base arrière lors des jeux Olympiques de 2012, à Londres.

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