Le rapprochement entre la Suproligue et l’Euroligue revient à l’ordre du jour. La FIBA et l’ULEB doivent se réunir aujourd’hui et demain à Barcelone pour évoquer le futur des deux compétitions. Force est de constater que la scission opérée en début de saison entre les clubs légalistes et les clubs frondeurs est loin d’être une réussite. Si les clubs italiens et espagnols ont obtenu des droits télés plus importants grâce à l’Euroligue (soutenue par Telefonica), ils doivent faire face à la désaffection du public. En moyenne, les salles qui accueillent les rencontres de l’Euroligue affichent un taux de remplissage de 58 % seulement ! La Suproligue n’est guère mieux lotie. Boudée par les chaînes de télévision, la compétition estampillée FIBA n’enregistre qu’un taux de remplissage de 60 % !
Les solutions
Si d’aucun s’accorde sur l’échec de cette scission, il est grand temps pour les dirigeants du basket de trouver des solutions à cette situation ubuesque. Fusionner les deux compétitions ? Pourquoi pas ? Les compétitions européennes retrouveraient leur raison d’être. Faut-il encore que les différents clubs s’entendent. Qui plus est, quid des contrats en cours (TV notamment) ?
Autre choix possible : une confrontation entre le vainqueur de l’Euroligue et de la Suproligue pour désigner le champion d’Europe. A voir.
Dans tous les cas, la FIBA dispose d’un atout dans sa manche : priver les équipes nationales des clubs dissidents du prochain championnat d’Europe des Nations en Turquie. En effet, en cas d’échec des négociations, la FIBA pourrait très bien exclure les fédérations nationales des compétitions internationales si celles-ci continuent de mettre des arbitres à la disposition des organisateurs de l’Euroligue. Affaire à suivre.