Le président de la Fédération française de boxe Humbert Furgoni a souhaité apporter tout son soutien vendredi à la famille de la collégienne frappée à mort lundi à Florensac (Hérault), tout en invitant à ne pas faire d’amalgame entre ce drame insupportable et les valeurs de notre sport.
La jeune fille, Carla, 13 ans, est décédée, à la sortie des cours, juste devant le collège de Florensac, frappée à coups de poing – dont l’un est à l’origine d’une hémorragie fatale – par le frère d’une camarade. Cause du drame, un différend amoureux ayant récemment opposé la victime à la soeur de l’agresseur.
Un adolescent de 14 ans, qui pratique la boxe et a été champion du Languedoc-Roussillon, a admis avoir donné deux coups de poing et a été mis en examen pour coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner, puis placé en détention.
Nous ne pouvons qu’être attristés et sous le choc face à ce drame, a souligné M. Furgoni depuis Ankara où se déroulaient jusqu’à vendredi les Championnats d’Europe de boxe amateurs. J’en appelle cependant à la retenue et au respect des droits de chacun en invitant les observateurs à ne pas faire d’amalgame entre ce drame insupportable et les valeurs de notre sport, a-t-il déclaré.
Dans un communiqué, la FF Boxe souhaite rappeler que la boxe, discipline olympique est un sport non-violent dont l’enseignement et la pratique sont encadrés par des dirigeants et des éducateurs passionnés au sein de 760 clubs affiliés et qui n’ont de cesse de transmettre les valeurs fondamentales de ce sport telles que notamment, la fraternité et le respect de l’autre.