A quelques jours du lancement des championnats du monde de volley-ball organisés en Argentine, une polémique vient de naître sur le financement de la compétition. Le comité organisateur du Mondial (Comvol 2002) reproche à la FIVB de ne pas l’aider suffisamment, tandis que le président de la FIVB, le Mexicain Ruben Acosta, a affirmé, lors d’une conférence de presse, ne pas être le père Noël.
La crise économique qui sévit en Argentine a rendu le Comvol nerveux a-t-il ajouté en demandant qu’il se calme, en réponse aux accusations du président du Comvol, Mario Goijman, reprochant notamment à la FIVB de ne pas lui avoir versé les droits télévisés promis. Nous avons donné au Comvol la majeure partie de ce que nous avons reçu, pour la première fois depuis 18 ans. Soit 250.000 dollars pour payer les dettes à la Ligue mondiale qui seront déduits des recettes du Mondial. Cette avance prouve notre confiance, a affirmé Acosta. Selon Goijman, le Comvol devait recevoir 1.150.000 dollars au total (toutes recettes confondues) et il n’a touché que 560.000 dollars. Il a estimé que la FIVB abusait d’une situation dominante.