Sans surprise, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Denis Masseglia a confirmé mardi soir lors de la cérémonie de ses voeux au monde sportif qu’il solliciterait un deuxième mandat lors de l’élection prévue en mai prochain.
Oui, je serai candidat mais je veux lier cette candidature à un projet (…), notamment en matière d’évolution du modèle sportif français a souligné Denis Masseglia qui entend dévoiler ce projet dans un livre co-écrit avec Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), qui paraîtra en mars sous le titre Le sport c’est bien plus que du sport.
Sans surprise, il y sera question de la gouvernance du sport, l’un des principaux chantiers de son premier mandat. Le CNOSF doit prendre sans attendre davantage de responsabilités, en matière de haut niveau, de relations internationales, de grands événements, de gestion du Centre national de développement du sport (CNDS), a-t-il souhaité lors de ses voeux prononcés devant la ministre des sports Valérie Fourneyron. Nous ne pouvons pas en effet rester un des derniers pays d’Europe occidentale, si ce n’est le dernier, où le comité olympique a un aussi faible rôle dans la gouvernance du sport, a estimé Denis Masseglia qui souhaite désormais qu’un transfert de responsabilités entre l’Etat et le CNOSF s’opère dans le domaine de la gestion du sport de haut niveau.
Elu en mai 2009, l’ancien président de la Fédération française d’aviron, âgé de 65 ans, est le premier candidat officiel à l’élection prévue le 23 mai prochain. Président de la fédération d’athlétisme, Bernard Amsalem pourrait lui aussi présenter sa candidature.