Jean Pitallier, président de la Fédération française de cyclisme, a reçu mercredi sa convocation à une date indéterminée devant la commission disciplinaire de l’Union cycliste internationale (UCI) pour des propos jugés diffamatoires.
Si on ne peut plus s’exprimer comme on le pense, c’est une dictature!, a déclaré à l’AFP Jean Pitallier, remonté contre l’ancien président de l’UCI, le Néerlandais Hein Verbruggen.
En juin dernier, le président de la FFC avait notamment déclaré: Hein Verbruggen dirige toujours la famille de l’UCI. C’est une mafia.
Je n’ai jamais attaqué l’UCI, a déclaré Pitallier mercredi. J’ai seulement dit qu’il n’est pas logique de désigner un expert néerlandais dans l’affaire Armstrong (pour une enquête indépendante). J’ai reçu, en revanche, une lettre de M. Verbruggen dans laquelle il me met plus bas que terre. J’étudie d’ailleurs les suites à tenir avec mon avocat, a ajouté le président de la FFC.
Verbruggen me reproche de ne pas avoir eu le courage de me retirer. Mais c’est à tomber sur la tête… Cela devient insupportable !, s’est exclamé Jean Pitallier en soulignant l’importance de la fédération française: Je représente 105.000 licenciés. Il faut avoir de la considération pour nous. Et d’insister sur l’action des Français en matière de lutte antidopage: Il ne faut pas qu’on nous donne des leçons.
Jean Pitallier a souligné cependant qu’il n’avait rien contre l’actuel président de l’UCI, l’Irlandais Pat McQuaid. Avant de conclure: Je voudrais surtout que cessent ces polémiques. Elles ne font pas avancer le cyclisme.