Le politique s’égare dans le sport

Le président de la Fédération française d’équitation (FFE), Serge Lecomte, a estimé vendredi que le pouvoir politique n’avait rien à gagner à vouloir s’occuper de sport en référence à la crise du football français qui mobilise les plus hautes instances de l’Etat.

Ce que je peux observer: quand un pouvoir politique a voulu s’occuper de sport, il a échoué, a indiqué à l’AFP M. Lecomte.

Le président de la 3e fédération sportive française, par le nombre des licenciés (670.000, derrière le football et le tennis), parle en connaissance de cause.

Elu une première fois en décembre 2004, il avait vu sa fonction mise entre parenthèses après que le ministère de la Jeunesse et des Sports, alors dirigé par Jean-François Lamour, eut retiré agrément et délégation à la Fédération.

Notre situation était différente de celle du football. Mais on a été persécutés pour un rien. Derrière, il y avait des ambitions qui n’étaient pas avouées, a indiqué le président de la FFE. Et d’ajouter: Vous en connaissez d’autres pays où les politiques se sont occupés de sport? C’est des relents soviétiques.

La FFE ayant mis ses statuts et règlements en conformité avec la loi sur le sport, M. Lecomte, soutenu par les dirigeants des clubs, avait retrouvé son fauteuil présidentiel lors de l’AG élective du 11 décembre 2008. Où il avait été réélu avec 92,16% des votes, et sans aucun contre.

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