Le passeport biologique séduit à nouveau

La Fédération internationale de ski (FIS) étend son programme de passeport biologique cette saison au ski alpin et au saut à skis, alors que cette méthode indirecte de détection du dopage est déjà en place en ski de fond et en combiné nordique, selon un communiqué de la FIS vendredi.

Entre début mai et la mi-novembre, 50 échantillons sanguins dans le cadre du passeport ont été recueillis parmi les skieurs alpins.

La FIS, dont la stratégie privilégie les contrôles inopinés, compte 358 athlètes toutes disciplines confondues dans son groupe-cible, c’est-à-dire devant se plier aux obligations de localisation.

Sur les six derniers mois, elle a mandaté 217 contrôles urinaires, dont 141 tests pour rechercher aussi l’EPO, 113 contrôles sanguins, et 197 tests en vue du passeport.

Le principe du passeport biologique consiste à détecter le dopage en observant ses effets sur l’organisme. Les tests permettent de constituer et alimenter un profil propre à chaque athlète. En cas de variations anormales de ses paramètres, l’athlète peut être soupçonné de pratiques dopantes.

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