Le congrès de l’IAAF à Edmonton

Principale mesure du congrès d’Edmonton : à partir de 2003, un seul faux départ sera autorisé dans une course pour l’ensemble des concurrents. Une décision qui est loin de faire l’unanimité auprès des athlètes.

En plus de l’élection de son président (NDLR : Lamine Diack), l’IAAF a entériné plusieurs changements. Le plus controversé est sans aucun doute le nouveau règlement sur les faux départs.

A partir de début 2003, un seul faux départ sera autorisé dans une course (applicable dans les épreuves de sprint jusqu’au 400m inclus) sans qu’un athlète soit disqualifié. Après un faux départ, tout concurrent qui partira trop tôt sera disqualifié, même s’il ou elle n’était pas l’auteur de la première faute !

Très discutée, par les athlètes notamment, la mesure a finalement été adoptée avec 81 fédérations nationales pour et 74 contre alors que 4 se sont abstenues.

Autre décision importante : l’abandon par l’IAAF de sa propre commission d’arbitrage. Dorénavant, en cas de litige, les recours se feront devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

Enfin, le secrétaire général, actuellement le Hongrois Istvan Gyulai, n’est plus un membre élu du Conseil, mais un membre ex-officio, qui a le droit de parole mais pas de vote.
Le mot amateur rayé de la carte

L’IAAF a décidé de changer de nom. La fédération internationale conserve les mêmes initiales mais s’appellera désormais l’International Association of Athletics Federations supprimant ainsi le mot amateur.

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