Le Comité olympique kirghiz risque l’exclusion

Le Kirghizstan risque l’exclusion du Comité international olympique (CIO) en raison des événements négatifs entourant le Comité national olympique kirghiz (COK) qui doit élire prochainement un nouveau président, a averti vendredi à Bichkek le président intérimaire du COK.

Le CIO a averti à plusieurs reprises que si les événements négatifs autour du COK ne cessaient pas complètement, le Kirghizstan ne pourrait participer ni aux jeux Olympiques ni aux Jeux asiatiques, a indiqué Alan Oussenov.

Selon lui, différents groupes cherchent à manipuler l’effectif du comité exécutif du comité national dans le but de faire élire au poste de président la personne de leur choix lors de l’élection qui doit avoir lieu dans les prochaines semaines.

D’après le règlement du CIO, les présidents des fédérations de sports olympiques doivent composer les deux tiers des 45 membres du COK, a rappelé M. Oussenov.

Jusqu’au printemps 2005, le COK était dirigé par le député et fils aîné de l’ancien président Askar Akaïev, renversé en mars dernier par une révolution populaire.

Le député et homme d’affaires controversé Baïaman Erkinbaïev, qui avait financé la révolution de mars, en avait pris la tête avant d’être assassiné en septembre dernier.

Près de 20 candidats prétendent à la présidence du COK, dont le président de la fédération d’escrime, Ryspek Akmatbaïev, proche des milieux criminels et qui est actuellement poursuivi en justice pour une série de meurtres commandités.

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