La lutte reçue par Jaques Rogge au CIO

Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a reçu jeudi le président par intérim de la Fédération internationale de lutte (FILA), sport condamné à se battre pour rester au programme des Jeux de 2020, a annoncé la FILA.

Au lendemain de la décision de la commission exécutive mi-février d’exclure la lutte des sports principaux des JO à partir de 2020, Jacques Rogge avait promis d’en discuter avec le président de cette fédération.

Entre-temps, le Suisse Raphaël Martinetti, qui dirigeait la FILA, a été contraint à la démission, et c’est le Serbe Nenad Lalovic, président par intérim, qui a fait part au CIO des réformes qu’elle entendait mener pour améliorer la lutte et sauver sa place aux Jeux.

La FILA a déjà commencé à travailler sur d’innovantes initiatives pour moderniser la gouvernance, la présentation et la promotion de notre sport, a dit Nenad Lalovic, cité dans un communiqué.

Le processus du CIO a donné à la lutte une occasion en or d’améliorer notre sport à tous les niveaux afin de suivre le mouvement olympique, et nous en sommes très reconnaissants, selon lui.

La FILA compte ainsi augmenter la participation féminine à tous les niveaux, réviser ses règles afin de rendre les combats plus facilement compréhensibles pour les spectateurs, moderniser le format de la compétition et tenter d’en faire un sport plus attrayant pour les partenaires commerciaux.

La lutte devra se battre avec sept autres sports candidats aux JO, dont le squash, le roller et le karaté, pour la seule place encore disponible dans le menu de 2020. Le programme définitif des JO de 2020 doit être officiellement approuvé en septembre lors de la session du CIO à Buenos Aires.

La décision de la commission exécutive du CIO a suscité une levée de boucliers à travers le monde. Deux champions olympiques ont rendu leur médaille d’or et un entraîneur de l’équipe bulgare a entamé une grève de la faim. La direction de la FILA a appelé cette semaine ses partisans à ne pas se lancer dans de tels gestes de protestation qu’elle juge contre-productifs.

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