La lutte reconnait des erreurs

Le président de la fédération internationale des lutte associées (FILA), le Serbe Nenad Lalovic a reconnu vendredi à Buenos Aires que sa discipline historique qui ne figure pas au pré-programme des J0 2020 n’avait pas été assez à l’écoute mais assure avoir pris des mesures.

Je dois reconnaître que nous n’avons pas assez été à l’écoute. Tous les sports doivent être attentifs. Ce que nous avons vécu (la suppression du pré-programme des JO 2020) doit être une incitation pour tous les sports à se moderniser pour le public, a jugé Lalovic en conférence de presse à Buenos Aires dans le cadre de la 125e session du Comité international olympique (CDIO) qui s’est ouverte vendredi.

Le président de la fédération internationale a reconnu que la décision du Comité, intervenue en février, de sortir la lutte du pré-programme des JO-2020 avait suscité la surprise, dans un premier temps.

Nous avons eu besoin de temps pour comprendre ce qui s’était passé , mais nous avons pris les décisions adéquates, a-t-il ajouté.

La fédération de lutte plaidera dimanche sa cause pour tenter de récupérer son statut de sport olympique, dont elle bénéficie depuis les premiers Jeux de l’ère moderne en 1896.

La lutte est encore inscrite au programme des Jeux de Rio en 2016, mais elle a pour l’instant été éliminée de celui des Jeux de 2020.

Cette discipline est en balance avec le squash et le softball pour réintégrer la liste des sports olympiques. Le CIO tente depuis plusieurs années de lutter contre le gigantisme et l’augmentation du nombre d’athlètes des Jeux en essayant de limiter le nombre de disciplines tout en introduisant de nouveaux sports.

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