La FILA s’entredéchire

La Fédération internationale de lutte (FILA), dont le sport est menacé de disparaître du programme olympique, a vu vendredi le Tribunal arbitral du sport (TAS) confirmer la tenue de son congrès le 18 mai à Moscou, lors duquel doit être élu président le Serbe Nenad Lalovic.

Le Suisse Raphaël Martinetti, qui a été poussé à la démission en février après la décision du Comité international olympique (CIO) de retirer la lutte du programme principal des Jeux d’été de 2020, avait saisi le TAS pour contester la tenue de ce congrès ainsi que l’annulation de l’élection en qualité du président par intérim de Nenad Lalovic.

Le Tribunal, basé à Lausanne, a rejeté ses deux requêtes, mais a permis en revanche au Suisse de rester membre du bureau directeur de la Fédération, selon un communiqué de la FILA.

Lors de ce congrès extraordinaire, le Serbe doit être élu président de la Fédération pour la fin du mandat de Raphaël Martinetti, qui s’achève en septembre 2014.

Cette réunion à Moscou doit permettre de discuter des modifications à apporter pour rendre la lutte plus attrayante et plus moderne, alors que la FILA postulera 11 jours plus tard pour une place au programme olympique de 2020, lors de la réunion du comité exécutif du CIO fin mai à Saint-Pétersbourg.

Elle se retrouvera en concurrence avec sept autres sports candidats, le squash, l’escalade, le karaté, le wushu – un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard – un sport nautique – et les sports de roller, pour la seule place qui reste à prendre.

L’approbation du programme olympique de 2020 se fera lors de la session du CIO en septembre à Buenos Aires.

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