Le président de la Fédération française de cyclisme (FFC) a obtenu le 23 mai le soutien total de son conseil d’administration, qui désapprouve la procédure disciplinaire ouverte par la Fédération internationale à l’encontre de Jean Pitallier, suite à la tenue en mars dernier de Paris-Nice, épreuve organisée sous l’égide de la FFC et non de l’UCI comme auparavant.
Au cours de sa réunion, tenue le 23 mai au siège fédéral de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les dirigeants de la FFC ont entendu les arguments de l’UCI (Union cycliste internationale), notamment de son président Pat McQuaid, et d’ASO (organisateur du Tour de France), qui s’opposent au sujet du circuit ProTour et de la prochaine Grande Boucle. Suivant le communiqué de la FFC, le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, Gaël Diaz de Tuesta, a souligné que dans le cadre de ce conflit, Jean Pitallier n’a fait qu’exercer pleinement et strictement les pouvoirs que lui confère sa fonction de président d’une fédération sportive délégataire d’une mission de service publique, selon des dispositions claires et sans équivoque, édictées dans le Code du sport. Compte tenu des éléments portés à leur connaissance, les membres du Conseil d’administration ont désapprouvé formellement, par une résolution adoptée à l’unanimité, la procédure disciplinaire ouverte à l’encontre de la FFC par l’Union cycliste internationale (UCI).