La FFC prête à renoncer à la convention

La Fédération française de cyclisme (FFC), par la voix de son président Jean Pitallier, s’est dite prête à renoncer à la convention signée avec ASO, l’organisateur de Paris-Nice, si les conditions étaient remplies.

Nous avons signé une convention avec les organisateurs pour sauver une course qui appartient au patrimoine du cyclisme français et qui était menacée, a déclaré Jean Pitallier, mercredi, au cours d’un point-presse.

Le président de la FFC a souligné qu’il avait pris les dispositions pour trouver les commissaires indispensables pour assurer la tenue de la course.

L’accord intervenu lundi soir à Bruxelles entre l’Union cycliste internationale (UCI) et les organisateurs de l’épreuve pourrait cependant modifier la donne.

Aujourd’hui, on s’interroge, a reconnu Jean Pitallier. Une clarification de la situation réglementaire est nécessaire. A quel calendrier Paris-Nice est-il inscrit ?

Le président de la FFC a insisté également sur le flou du communiqué publié après la réunion de Bruxelles: L’UCI a dit qu’il n’y aurait pas de sanctions pour les équipes qui participeront à Paris-Nice. Mais où s’arrêtent les sanctions ? J’attends qu’elle le dise aussi pour la fédération française. Pour nous, c’est une condition.

Entre autres menaces de sanctions, Pat McQuaid, président de l’UCI, avait évoqué les candidatures françaises à l’organisation de Championnats du monde. Deux dossiers (cyclo-cross 2011 et sans doute route 2012) sont pour l’instant à l’étude.

Le président de la FFC a précisé également qu’il refuserait la désignation pour Paris-Nice des commissaires qui s’étaient abstenus: Certains m’ont dit qu’ils étaient malades. Ceux-là, ils ne seront pas nommés.

Au-delà du cas Paris-Nice, le président de la FFC a demandé une nouvelle fois à ce que les fédérations nationales soient présentes dans les discussions qui doivent avoir lieu durant les six prochains mois pour aboutir à une réforme consensuelle.

Jean Pitallier a rappelé notamment que six fédérations européennes (Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg) avaient pris une position commune dernièrement.

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