La FFC ne cache pas de secrets de famille

La Fédération française de cyclisme (FFC) ne camoufle pas de secrets de famille, a déclaré samedi son président David Lappartient, au lendemain de la révélation de la sanction frappant Grégory Baugé pour des manquements admnistratifs au réglement antidopage.

Présent à Quelneuc (Morbihan) pour les Championnats de France de cyclo-cross, David Lappartient a tenu à faire une mise au point sur le règlement à l’occasion d’un point-presse.

Dans le cas d’une procédure internationale, ce qui est le cas pour Grégory Baugé, la décision est publiée au plan international (en l’occurrence, l’Union cycliste internationale), a souligné le président de le FFC en citant nommément les commentaires du journal l’Equipe: Que ceux qui se permettent de commenter les procédures fassent l’effort de les connaître !

Je ne peux pas accepter l’idée que la Fédération française ferait un traitement de faveur à Grégory Baugé et cacherait des choses. Cela revient à attenter à l’honnêteté des membres de la commission de discipline. On a souvent prouvé que la FFC n’avait pas le bras chancelant au moment de sanctionner, a insisté le président de la FFC.

David Lappartient a regretté l’erreur de Grégory Baugé, dont les trois manquements ont pour conséquence une suspension rétroactive d’un an et la perte de deux titres mondiaux sur piste, et a appelé les sportifs de haut niveau à se soumettre avec rigueur aux obligations de localisation. D’autant que le cas de Yoann Offredo, révélé vendredi par l’UCI et qui doit encore être traité par la FFC, s’est ajouté à celui du pistard de l’INSEP.

Mais, a-t-il souligné en réponse aux amalgames faits avec des pratiques dopantes, Grégory Baugé est sanctionné pour des manquements aux règles administratives en matière de localisation, ce qui n’excuse pas son erreur.

Le président de la FFC est revenu sur la différence d’interprétation avec l’UCI à propos de la perte des deux titres mondiaux: Je peux comprendre qu’il y ait une autre interprétation que celle de la commission. En revanche, on n’est pas d’accord sur la procédure. Pour modifier une décision, il faut aller devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Quant à la DTN Isabelle Gautheron, elle a rappelé que l’affaire ne modifiait pas le processus devant mener aux JO de Londres l’été prochain: Il n’y pas de modification pour le mode de sélection pour les JO, pas plus que pour le programme prévu pour les coureurs (Coupe du monde à Londres, Championnats du monde à Melbourne).

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