La Fédération valide les changements

Le comité exécutif de la Fédération française de judo (FFJDA) a validé mardi les changements dans l’encadrement proposés par René Rambier, nouveau directeur technique du haut niveau.

Au terme de ces changements, Patrick Rosso, en charge de l’équipe de France masculine depuis une olympiade au cours de laquelle il a obtenu des résultats satisfaisants, cède son poste à Benoit Campargue et se voit confier un poste transversal de responsable de la programmation et de la planification appelé à évoluer, selon Rambier, vers une fonction de directeur de la performance.

Campargue, entraîneur des juniors jusqu’en 2006, sera assisté de Stéphane Frémont, Philippe Taurines, Jérôme Enrique, Franck Chambily (juniors) et Jean-Pierre Gibert. Ce dernier a lui été remercié de son poste à la tête de l’équipe de France dames et remplacé par Martine Dupont qui chapeautera un groupe très féminin avec les championnes olympiques 1992 Cathy Fleury et Cécile Nowak, Larbi Benboudaoud, Christophe Massina et Anne Morlot (juniors)

Je souhaitais rester dans la continuité mais si le président (de la Fédération, Jean-Luc Rougé) et l’élu en charge du haut niveau (David Douillet), sont venus me chercher, c’est pour faire des choses différentes, a expliqué René Rambier afin de justifier ces changements qui ont surpris les intéressés, surtout dans le secteur masculin où Rosso et son équipe (Frémont, Chambily et Lionel Gaillat) étaient très soutenus par les athlètes. J’ai mis un point d’honneur à ne pas écouter les sportifs, reprend Rambier, arrivé le 1er avril avec deux mots d’ordre: performance et engagement des athlètes. Ce n’est pas de leur domaine. Si on les écoute, on tombe dans l’affectif.

Il faudra que l’encadrement soit opérationnel le plus vite possible, prévient le directeur technique du haut niveau, rappelant que les championnats du monde sont prévus dans trois mois (26-30 août à Rotterdam) mais rien n’est figé. Si des choses ne vont pas, des décisions seront prises.

L’arrivée de René Rambier, en avril, avait suivi la décision de Jean-Luc Rougé de se séparer de la DTN, Brigitte Deydier, à qui il avait très peu de temps auparavant réitéré son soutien. Deydier, dont le successeur n’est toujours pas nommé, quittera officiellement ses fonctions le 30 juin.

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