La Fédération internationale de l’automobile (FIA) convoquera une assemblée générale extraordinaire le 3 juin à Paris pour statuer sur le scandale dont fait l’objet son président Max Mosley. Ce dernier est impliqué dans un scandale sexuel rendu public par un tabloïd britannique il y a une dizaine de jours.
La Fédération internationale de l’automobile (FIA) convoquera une assemblée générale extraordinaire le 3 juin à Paris pour statuer sur le scandale dont fait l’objet son président Max Mosley. Ce dernier est impliqué dans un scandale sexuel rendu public par un tabloïd britannique il y a une dizaine de jours. La réunion se tiendra le 3 juin à Paris. Un vote de confiance à bulletins secrets se déroulera durant cette assemblée générale, a également précisé la FIA.
Plusieurs fédérations nationales et grands constructeurs ont demandé des comptes ou même appelé à sa démission, chose que l’Anglais n’envisage pas pour le moment.
Le président de la Fédération française du sport automobile (FFSA), Nicolas Deschaux, a demandé la tenue urgente de l’assemblée générale extraordinaire. Pour la Fédération française la question de la position du président Mosley à la FIA doit se solutionner au sein de l’instance FIA qui l’a élu et non sur le terrain médiatique, a-t-il déclaré. C’est pourquoi j’ai demandé officiellement par courrier cette semaine la tenue de cette assemblée générale, et compte-tenu des réactions que cette affaire a provoquées, j’ai demandé que cette assemblée générale soit tenue en urgence.
Lors de cette assemblée générale il importera qu’on entende les différents éléments de l’affaire et après nous mesurerons collégialement si la situation est de nature à porter atteinte au bon fonctionnement de l’institution et de ses championnats. Nous débattrons et nous statuerons, a-t-il ajouté en précisant n’avoir pas encore reçu de convocation officielle pour une telle assemblée générale.
La vidéo pourra être rediffusée
La Haute cour de Londres a rejeté mercredi le recours déposée par Max Mosley pour empêcher la diffusion sur le site internet d’un journal tabloïd d’une vidéo le montrant dans une séance sado-masochiste.
Le journal News of the World, à l’origine du scandale, avait publié fin mars dans sa version papier des photos de cette vidéo, dont il avait diffusé des extraits sur son site internet. M. Mosley cherchait à empêcher la diffusion de la vidéo sur ce site jusqu’au procès, prévu en juillet, qu’il a intenté pour atteinte à la vie privée.