Julien Bonétat gagne son procès contre la FFS

Julien Bonétat voit-il le bout du tunnel ? Douze ans après le début de l’affaire, le tribunal administratif d’Orléans a condamné la Fédération Française de Squash à verser 300.000 francs (45.374 €) de dommages et intérêts à Julien Bonétat qu’elle avait suspendu à tort, pensant qu’il était dopé en 1989 !

Rappel des faits

Agé à l’époque de 17 ans, Julien Bonétat est un grand espoir du squash français (numéro deux national). Le 26 mai 1989, il est contrôlé positif à la testostérone. La Fédération le suspend pour une durée d’un an. Des contre expertises médicales vont prouver que Bonétat relève d’un cas rare de personnes dont l’organisme produit naturellement de la testostérone. La FFS maintient néanmoins sa suspension et ce malgré la lettre du professeur Escande qui blanchit le joueur. Bonétat ne sera finalement réhabilité qu’en 1999 après l’intervention du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

La Fédération Française de Squash dispose de deux mois pour faire appel.

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